L’Homme qui a vu l’Homme qui a vu l’Ours : quand Pierre Richard célèbre l’amitié

L'HOMME QUI A VU L'OURS QUI A VU L'HOMME © Moby Dick Films

Avec L’Homme qui a vu l’Homme qui a vu l’Ours, le mythique Pierre Richard reprend sa casquette de réalisateur, dix-huit ans après sa dernière incursion derrière la caméra. Ce long métrage sensible et fantasque est dévoilé en Séance Spéciale.

Bien sûr, il y a l’interprète lunaire que l’on connaît tous, celui du Grand Blond avec une chaussure noire (1972), l’acteur qui a fait rire des générations de petits Français. Délicieusement maladroit, on l’a adoré dans La Moutarde me monte au nez (1974) ou dans son costume de François Perrin dans La Chèvre (1981). Mais on connaît moins l’autre facette de Pierre Richard : celle de metteur en scène. Et pourtant, l’interprète iconique signe avec L’Homme qui a vu l’Homme qui a vu l’Ours sa neuvième œuvre derrière la caméra, tournée près de Gruissan, en Occitanie, où il réside.

Depuis Droit dans le mur (1997), il n’avait pas réalisé de films. Ses huit précédents longs métrages avaient tous été produits entre 1970 et 1997. Le Distrait (1970) ou Les Malheurs d’Alfred (1972) furent ainsi pour lui le moyen idéal de dénoncer quelques travers de la société de consommation de l’époque.

Délicat, son nouvel opus se concentre sur l’amitié sans âge entre Grégoire, incarné par Pierre Richard, 90 ans, et Michel, joué par Timi-Joy Marbot, jeune acteur de 19 ans vu dans Sous la Seine (2024), Astrid et Raphaëlle (2019) et Grâce à Dieu (2019). Sans oublier, bien sûr, la partition de Shadow, ours de 800 kilos échappé d’un zoo, et protagoniste à part entière.